O Meu Mundo

Bravo à ma Maman qui a trouvé la bonne réponse !

Il s'agissait effectivement de la forme d'une carafe à décanter le vin !

En quoi est-ce un indice sur le prochain article ? Parce que je vais vous parler de ntore week end dans la Rioja, région vigneronne !

(article qui sera écrit dès que j'aurai une minute !)

A votre avis, de quoi vais-je vous parler très prochainement ?

Un indice : concentrez-vous sur la forme étrange de ce bâtiment, à quoi ça ressemble ? Faites vos jeux !

Bon, je crois que le moment est venu de vous présenter ma ville d'adoption depuis déjà deux ans et demi !

Bilbao est la 9ème ville d'Espagne avec ses 350 000 habitants (et 950 000 en comptant l'agglomération), la plus grosse ville du Pays Basque, capitale de la province Bizkaia.

Un peu de géographie :

Bilbo (en basque) est nichée au creux de collines et traversée par la ria Nervión. Pourquoi "ria" ? Attention ! N'allez pas dire à un bilbayen que le Nervion est une rivière ou un fleuve ! Non ! C'est une ria car elle est salée et il y a des marées.. Ils y tiennent, donc je vous transmets l'information ! La mer n'est pas loin, à 30 minutes en voiture ou en métro.

Donc imaginez, une ville très dense, entourée de montagne avec une rivière qui la sépare en rive gauche / rive droite, vous êtes bien dans le "botxo", "le trou" en basque.

Une pincée d'Histoire :

La richesse de la ville, outre son port, vient de la découverte de gisements de fer dans les montagnes entourant la ville, autant vous dire qu'au moment de la Révolution Industrielle, la ville fit fortune et on trouvait du fer "bilbo" partout dans le monde, dans les chemins de fer, dans les bateaux... et du coup la ville s'étend comme elle peut entre les montagnes. Au début du XXème, Bilbao est une des villes les plus riches d'Espagne avec ses chantiers navals, ses sidérurgies, son usine hydroélectrique etc...

Cependant, dans les années 1980, c'est la crise, les usines ferment les unes après les autres et tout ce qu'on connait de la ville est la pollution, la drogue et les attentats de l'ETA.

Puis la mairie reprend les choses en main avec un grand plan d'urbanisme pour transformer peu à peu les friches industrielles. La réalisation la plus connue étant la contruction du musée Guggenheim, qui devient alors la plus grande attraction de la ville. Bilbao se transforme doucement en ville touristique, moderne, artistiques, les plus grands architectes viennent y bâtir des ponts, des tours, des salles de spectacles etc.

Aujourd'hui, Bilbao est une destination privilégiée pour un week end pas cher et pas loin. Destination hipster, grastronomique, culturelle.

Mon Bilbao :

Pour moi Bilbao c'est une ville où l'on peut tout faire à pied ou en vélo car finalement le centre n'est pas très grand. Preuve en est qu'on finit toujours par croiser quelqu'un qu'on connait lorsqu'on se ballade. S'il fait beau, la ville est magnifique, pleine de couleurs, avec le vert des montagnes autour, le gris de la rivière, le bleu du ciel. Par contre s'il pleut, ce qui arrive souvent, tout semble gris, mouillé, froid...

C'est une ville multiculturelle mais où la différence est concentrée dans un seul et même quartier : le nôtre. Nous vivons dans le "quartier qui craint", où certaines personnes n'ont pas mis les pieds depuis des années, sous prétexte qu'il y a plein de personnes plus bonzées que d'autres... Pourtant qu'est-ce qu'on y est bien dans notre quartier ! Un de ces jours je vous en parlerai un peu plus !

C'est aussi une ville où il se passe toujours quelque chose, les agents municipaux passent leur temps à monter et demonter des chapitaux, des stands, des podiums. Du coup on ne s'ennuie pas !

Dis donc, finalement on dirait que j'aime Bilbao !

Alors vous venez quand ?

Saviez vous qu'au Pays Basque le Père Noël n'existe pas ?

Et quoi alors ? Les petits basques n'ont pas de cadeaux ? Pas de rennes ? pas de traineaux ? Bien sûr que si ! Seulement c'est un autre personnage qui les leur apporte.

 Je vous présente donc Olentzero, un charbonnier plutôt sale et pas toujours très sympa, qui aime bien les bonnes bouffes et un petit coup à boire pour la route. Il apparait lors de la nuit de Noël, et comme son cousin le gros barbu, il entre dans les maisons par la cheminée, une fois que tout le monde est couché et il s'installe tranquilement dans la cuisine familiale où il se réchauffe et mange un morceau.

A la base Olentzero n'était pas un personnage très agréable, il n'aimait pas les enfants et ne descendait au village que le soir de Noël avec son gros sac de charbon sur le dos. Puis petit à petit, il a pris exemple sur le sympathique Père Noël, qui lui a expliqué que ça rapporterait plus s'il souriait un peu, s'il arrêtait de fumer, s'il se trouvait une femme et si au lieu de charbon il avait des cadeaux dans son sac. Alors, s'adaptant à la société moderne, Olentzero s'est marié avec Mari Domingui et désormais quand ils arrivent au village c'est une véritable fête !

Voici quelques personnages de Bilbao reprenant la traditionnelle chanson de l'Olentzero, pour vous souhaiter à tous un très joyeux Noël !

Zorionak eta urte berri on!

Je ne vous ai pas encore beaucoup parlé de Bilbao, et je vais commencer aujourd’hui par évoquer une partie de la ville assez méconnue.

Bilbao ressemble beaucoup à Nantes, avec son estuaire, sa rivière, son île, ses anciens chantiers navals, son port à l’abandon… Et comme à Nantes, la ville et ses habitants sont en train de reprendre petit à petit possession de la zone portuaire désaffectée depuis le déclin de son activité industrielle.

Pour le moment deux projets s’affrontent, celui de la mairie qui est de faire de l’île le nouveau Manhattan européen, et celui des habitants (déjà en place) qui est de faire de cette zone, un territoire dédié à l’innovation sociale, un lieu de création avec des théâtres, cirques, salles de concerts…etc Je vous laisse deviner celui qui me plait le plus !

On n’y va pas souvent parce que c’est un peu loin du centre, mais la ballade en vélo est chouette quand il fait beau, et c’était le cas dimanche dernier !

En cette période de Noël, le dimanche était consacré a un grand marché de jeunes créateurs, artisans et aussi une grande zone de marché au puce. Le tout parsemé de concerts, grapheurs, spectacle (qu’on n’a jamais trouvé…), sous un soleil magnifique, phénomène inédit en ces contrées !

Tous ces espaces sont d'anciens bâtiments industriels, une ancienne fabrique de biscuits, une ancienne usine de sidérurgie...etc, occupés par ces collectifs d'artisans et d'artistes pleins d'énergie et de talents, toujours en mouvements.

Toutes les photos de cette article sont dans cet album.

Je commence par le plus récent !

Ce week end, grâce au calendrier espagnol, nous avons eu 4 jours de libre ! Alors sur le coup, 4 jours en décembre, si tu n'as pas un gros budget pour prendre un avion et aller chercher le soleil un peu plus loin, c'est un peu dommage... Sauf si vous êtes comme nous et que vous avez vraiment de la chance !

Samedi matin, grand soleil, on décolle rapidement, direction : Iparralde !

"Késako ?" me direz-vous ! Et bien sachez, amis néofites, que le Pays Basque français, s'appelle en basque Iparralde.

Première étape : le petit train de la Rhune ! Le Rhune, c'est une montagne mythique de 900m, située juste à la frontière franco-espagnole, sur laquelle on a construit un petit train au XIXème siècle afin d'y monter les touristes. Il faut dire qu'à l'époque les touristes c'était l'Impératrice Eugénie et son Empereur de mari Napoléon III, donc forcément, on prend la peine de poser des rails et de construire ce train à crémaillère capable de monter au sommet.

Une fois en haut le panorama est superbe ! On y voit la France, avec St Jean de Luz, Biarritz, la côte landaise et ses vagues, l'intérieur du Pays Basque avec ses montagnes verdoyantes et ses toits oranges, puis l'Espagne avec Hondarribia, les montagnes... et vraiment au loin, les sommets enneigés des Pyrennées.

Descente à pied qui nous laissera des courbatures dans les mollets et les cuisses pendant plusieurs jours. On croise des moutons et des pottocks (petit cheval basque mignon) !

Après une nuit à Saint Jean de Luz, on se lance dans une grande marche sur les sentiers côtiers avec pour objectif : atteindre Biarritz ! A vol d'oiseau 15km, à vue de nez c'est facile, en plus on voit Biarritz là bas au loin ! Oui, sauf que les sentiers côtiers c'est loin d'être du vol d'oiseau, que la côte basque c'est très joli mais ça monte, ça descend, ça remonte... au total on a bien dû faire 20km, et à Biarritz on est arrivées tard, juste à temps pour un goûter en face du coucher de soleil !

N'empêche que la ballade était vraiment belle, dans la campagne, sur la côte frappée des rouleaux de l'océan, traversée de petits villages...

On passe la deuxième nuit au bord de la mer, bercées par le bruit des vagues, puis matinée tranquille de lecture au soleil. Ah et aussi Irene se baigne !!!!! Le 7 décembre, bravo, record battu ! Puis on part à la découverte de jolis petits villages dans l'intérieur : Sare et Ainhoa.

Enfin le dernier jour : footing au réveil, puis petit déjeuner à la française pour compenser (croissant + pain au chocolat + chausson aux pommes !) et départ pour les Grottes de Zagaramurdi, de légendaires grottes de sorcières, juste de l'autre côté de la frontière.

On termine ce beau week end par un picnic montagnard et rustique, plein de bon pain, de pâté au piment d'espelette, de jambon de bayonne et de gâteau basque !

Voilà maintenant plus de deux ans que nous sommes installées à Bilbao, au Pays Basque espagnol.

Je ne vous avais encore rien raconté, car je dois avouer que je ne trouvais pas cela très exotique après les Caraïbes, mais depuis quelques temps je me dis que je devrais tout de même partager un peu de ma vie ici, car c'est un chouette pays Bilbao !

Saviez vous par exemple que c'est rien de moins que la capitale du Monde ?

Qu'il y pleut beaucoup ?

Qu'on y mange des pintxos, qu'on y boit des Zuritos ? Qu'on aime Bilbao et les basques autant qu'on les déteste ? Qu'on aimerait bien en partir mais que quand même on y est bien ??

Bref, j'ai plein de choses à vous raconter !

Je passais par ici et je me disais que ça fait un sacré bout de temps que j'ai écrit quelque chose ici !

Il y a encore du monde ?

Ca vous dirait que je m'y remette ? :)

Voilà, je prends enfin le temps de mettre le blog à jour !

Plus de surprise pour personne, je pense que tout le monde est au courant que nous sommes désormais installées à Barcelone !

Quel changement après presque 2 ans sur notre petite île des Caraïbes ! D'abord, gros choc climatique, soyons honêtes, même en Espagne ça caille sec ! Et puis changement de rythme de vie, une grande ville comme Barcelone vit à un rythme vraiment très différent du rythme rastafarai et engourdissant de Sainte Lucie. Barcelone ne dort jamais, Barcelone a beaucoup à offrir, tous les jours, à toute heure, tout le temps !

C'est une grosse ville, et parfois j'ai un peu l'impression d'étouffer, on ne voit pas l'horizon, pas de vert... Mais la mer est à deux pas, la montagne à quatre, il faut donc se prévoir de petites escapades de temps en temps pour souffler et découvrir la Catalogne.

Une ville très accessible en plus ! Les visites se suivent et s'enchainent ! pas comme aux Antilles ! Si vous voulez venir, pensez à réserver votre place au plus vite, notre chambre d'amis affiche déjà complet pour le mois de mai par exemple...!

Voilà c'était juste une petite introduction, plus à venir très rapidement !

Nouveau départ lundi prochain !

C'est tout... pour le moment !